Voici une méthode qui a fonctionné pour moi :
- Avant d’acheter un carnet pour le créer, posez-vous la question : « à quoi va-t-il me servir ? » Personnellement, je conseillerais de prendre un carnet par thème. Inutile de trop l’encombrer de domaines, sinon il va vite devenir brouillon et le carnet n’aura plus d’intérêt pour vous.
- Une fois que vous avez choisi votre thème, faites un brainstorming et listez les pages que vous voulez avoir. Notez à quoi elles vont vous servir. Demandez-vous si une page vous sera vraiment utile. N’est-il pas possible de réserver un espace sur une page pour tel type de contenu ? C’est pour ces raisons-là que je conseille un carnet par thème. Ce sera plus facile pour vous de savoir quelles pages vous seront réellement utile. Un carnet pour la musique ne ressemblera pas à un carnet pour l’écriture.
- Structurez-les, à main levée, dans un carnet de brouillon (je l’ai fait dans un bujo par cher acheté à Action). Cette étape est importante car elle va vous donner un premier aperçu du carnet final.
- Quand vous êtes prêt, refaites vos pages au propre dans votre bullet journal final.
Voici à quoi ressemble mon petit brouillon :

Comment m’a-t-il aidé ?
Le premier bujo, que j’ai créé avec une volonté ferme de le tenir, me sert pour mon avancée dans mes projets d’écriture.
Je trainais des pieds à terminer la réécriture de mon tome 1. Ayant déjà entendu parler du bullet journal, je me suis dit qu’il pourrait m’aider. J’y ai créé des pages : contacts, mes suivis de formation (dans un objectif éditorial comme l’élaboration d’une couverture), les conseils des bêta-lecteurs et des correcteurs, une liste des verbes faibles, une page « dire/ne pas dire », une double-page brainstorming, une double-page « idées », les rendez-vous avec les partenaires, les informations du projets, les objectifs le concernant, les coûts, le suivi du projet, suivi de ses corrections personnelles, une page bilans, un Future Log pour planifier mon année et des pages mensuels pour garder un suivi de mon travail quotidien.