Hibernation (suite)

Lors de la dernière bêta-lecture, j’ai pris conscience que mon texte n’était pas suffisamment mâture pour être publié. C’est un fait. J’aurais aimé pouvoir publier mes histoires mais il y a des choses plus importantes.

Je veux rester fidèle à mes principes. Il n’est pas question pour moi de publier une histoire qui n’est pas propre, même en autoédition. Je vais donc corriger mes erreurs et prendre conscience de certaines choses : bien distinguer l’auteur du narrateur, savoir mieux utiliser le show don’t tell.

Je ne vous le cache pas, la dernière bêta-lecture m’a mis un coup de bâton dans les roues. Toutefois, je me doutais que mon texte n’était pas parfait. En revanche, je ne pensais pas qu’il était aussi imparfait. Il faut se rendre à l’évidence, j’ai encore du travail.

Ce n’est pas grave. Je vais juste devoir reculer la date de publication de plusieurs années.

Comme dit dans le sous-titre, mon univers est encore tout frais. J’aime beaucoup faire du worldbuilding, or le concevoir prend beaucoup de temps.

Petit mémo pour moi :

• Je dois poursuivre mes fiches et, surtout, peaufiner mes fiches personnages.
• Les descriptions ont besoin d’être améliorées.
• Il faut également que je lise les livres d’écriture que j’ai acheté. Avec mon quotidien et l’envie pressante de publier, je ne prenais pas même le temps de les feuilleter.

Heureusement, ces erreurs ne sont pas irréparables.

Dans cette bêta-lecture, il y a à prendre et à laisser. Parfois, j’ai eu l’impression qu’il y avait de la mauvaise foi. Peut-être que la bêta-lectrice est sortie souvent du texte à cause de nombreuses erreurs de ma part ; c’est fort possible. Il y a des choses aussi qu'elle veut que je montre, seulement je n'en vois pas l'utilité par moment.

Malgré ce constat, je la remercie d’avoir mis le doigt sur ce qui n’allait pas. Même si nous avons décidé de ne plus travailler ensemble, je prendrai en compte ses remarques. Je n’ai pas de rancœur envers elle, je sais qu’elle a raison sur certains points. Je voulais juste exprimer mon point de vue.

Elle m’a montré que mon texte manquait d’émotions à cause de l’absence de description. Je vais donc prendre le temps de développer mon univers, sans objectif de publication, sans pression.

Possible que je fasse une bande dessinée en parallèle du roman, parce que j’aime cette idée d’avoir du visuel, des images pour montrer mon univers, qu’il ne soit pas que des mots. Ou peut-être que je ferai du romanga ? On verra bien. Dans tous les cas, je vais apprendre à dessiner.