Confidence n°2 - De l'ombre à la lumière

Le 2021-04-20 2

Dans Confidences

Confidence2

Image de  JacLou DL de Pixabay

Salut, j’espère que vous avez passé un bon réveillon. Aujourd’hui je vous refais un billet confidence avec du négatif au début mais qui finit par du positif. On voit cela ensemble ?

Méconnaissance du domaine

Quand j’ai commencé à écrire, je peux vous dire que je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds. Seulement je n’en étais pas encore consciente à cette époque-là. Je ne faisais pas n’importe quoi, attention. J’ai toujours été méticuleuse voire perfectionniste. Ce ne sont pas toujours des qualités quand elles sont poussées à l’extrême, mais soit.

Je démarrais l’écriture avec peu de bases, je me servais de mes cours de français (vous savez, les cours qui sont souvent boudés par les élèves parce qu’ils se demandent bien à quoi cela sert d’apprendre à décortiquer un texte). J’avais une écriture scolaire (ou sommaire si vous préférez) notamment dans les descriptions. Ce que je veux dire par là, c’est que dans mon premier livre « Le royaume de Placida » on m’a fait des reproches sur les descriptions. Et il y a quelques années, je ne comprenais pas pourquoi. Pourtant elles faisaient bien trop catalogues ; maintenant je m’en rends compte avec l’expérience.

Je vous donne un exemple :

« Il avait le visage rond, des yeux noisette, un gros nez, des lèvres généreuses et une belle petite barbe qui cachait son menton en arrière. Il était vêtu d’une longue toge blanche avec une ceinture marron à boucle dorée. [Quelques mots plus loin.] Elle était blonde aux longs cheveux bouclés, un visage fin, des yeux bleus, un petit nez, des lèvres roses et un menton saillant. »

Cela n’en choque peut-être pas certains mais ce genre de description ne me correspond plus. En effet, quand je relis le paragraphe précédent, cela me donne la même impression que l’extrait suivant :

« Robe Longue à Fleurs Femme, Type de col : col carré, jupe évasée classique au genou, veuillez vous référer à notre Taille avant de commander, 100 % Polyester, Lavage en machine, fermeture : ceinture. »

De plus, ce type de description ralentit le rythme de lecture et j’ai eu du mal à m’en rendre compte. C’est en évoluant dans l’écriture de la préquelle que j’ai fini par alléger mes descriptions (ou du moins les étaler dans la narration de manière beaucoup plus naturelle). Certes, nous ne sommes pas obligés de savoir tout du physique d’un personnage dès le départ.

L'ombre

Ensuite, mon manque d’expérience dans le domaine de l’édition m’a fait prendre un chemin regrettable. Certains le savent, j’ai publié mon premier ouvrage en juin 2017 aux éditions Persée. Et j’aurais dû me casser une jambe lorsque j’ai signé chez eux. De leur côté, sans doute que tout était clair… et encore j’ai des gros doutes mais je ne pense pas avoir de preuves, juste des suspicions.

Alors pourquoi j’ai des ressentiments envers cette maison d’édition ? Tout simplement parce qu’en réalité, ce n’est pas une maison d’édition mais une prestation de service. En effet, c’est du compte d’auteur et j’aurais préféré du compte d’éditeur. Toutefois, quand on voit une opportunité, on la saisit par crainte de ne plus l’avoir. Et mon ignorance me faisait dire « si ça se trouve, les autres auteurs paient pour publier leurs œuvres. » Quelle erreur. Parfois je me maudis de m'être jetée dans la gueule du loup comme ça.

Alors on revient sur les rails :

  • Non, un auteur ne doit pas payer quand il publie son livre dans une maison d’édition à compte d’éditeur.
  • Si une maison d’édition vous fait payer les frais d’impression, communication, etc. il s’agit d’une maison d’édition à compte d’auteur.

Eh oui, les maisons à compte d’auteur déguisées, cela existe malheureusement donc méfiez-vous ! Et sincèrement, je n’ai pas vraiment eu beaucoup de soutien de la part des éditions Persée. Ils ont été compatissants lors de mon opération, là-dessus je n’ai rien à redire. Néanmoins, quand ils m’envoyaient les articles qui avaient été publiés concernant mon livre, j’aurais préféré en voir d’autres que ceux dont j’avais pris l’initiative de faire paraître.

 

Entre-temps, j’avais commencé à écrire pour mon second projet autour d’un instrument de musique. Un univers totalement différent de mon one-shot. Puis quelques personnes m’ont demandé si j’allais faire une trilogie pour Placida. J’ai eu l’impression qu’on avait fait un nœud à mes lacets. Pas que ce soit négatif, loin de là. Seulement les idées pour écrire une trilogie, eh bien il faut les trouver ! J’ai donc écouté les quelques questions que mon entourage a pu me poser sur mon livre. Il y avait des zones d’ombre, des choses qui pouvaient m’aider pour écrire une préquelle. J’ai eu aussi des idées pour la suite mais pas suffisamment pour faire deux suites. J’ai donc opté pour la préquelle qui posera quelques bases de ce qui est désormais l’univers de Laethion.

Malgré leurs différences, j’ai décidé de réunir tous mes projets fantasy en un seul et même univers. J’ai dessiné une carte pour pouvoir me repérer dans mon monde. Mais tout cela a fait que je perdais peu à peu ma motivation. Quatre ans pour sortir un livre, c’est beaucoup ; trop pour moi. Au fil des semaines, des mois, on se met de plus en plus de pression parce qu’on se dit qu’on a intérêt à sortir quelque chose de grandiose pour satisfaire le peu de personnes qui nous attendent ; d’autres nous ayant certainement oubliés.

La lumière

En fait, la solution ne s’est pas présentée d’elle-même. J’ai créé un compte Twitter pour avoir un minimum de contacts et j’y ai découvert une communauté d’auteurs. Je suis quelqu’un qui parle plutôt facilement à l’écrit sur les réseaux contrairement à l’oral où je suis plus timide. Je suis constamment sur Twitter. Au début j’ai eu un peu de mal à comprendre ce réseau. Faut dire, sa réputation n’aidait pas non plus (beaucoup de haters) alors j’avais un peu peur d’y aller. Mais maintenant que j’y suis, je n’arrive plus à m’en défaire. Certes, il y a toujours des haineux, mais ceux-ci, on peut les masquer et les oublier.

J’ai également fait la connaissance de Maritza Jaillet. C’est à elle que je dois toute ma reconnaissance car elle m’a énormément appris sur l’univers du livre et le monde de l’édition grâce à sa chaîne YouTube TataNexua. C’est vrai que je la mets souvent en avant sur les réseaux sociaux, mais ce n'est pas pour rien et c'est aussi pour lui exprimer toute ma gratitude. C’est grâce à cette autrice que je reprends peu à peu confiance en moi. Elle m’a aussi parlé de la @CommuAuteurs tenu par la sympathique Ella Sawyer. Il s’agit d’un compte Twitter où le principe est l’entraide parmi les auteurs.

Conclusion

Tout cela pour vous dire que si vous commencez une activité d’auteur, ne restez pas seul dans votre coin. N’ayez pas peur d’aller vers les gens que je vous propose. Besoin de conseils et de motivation ? Suivez les tweets de Maritza, elle transmet la bonne humeur dans ce monde de brutes épaisses. Besoin d'aide pour votre écrit ? Vous avez des doutes ? Posez vos questions à la CommuAuteurs. Il y aura sûrement quelqu’un pour vous répondre.

 

Bon courage et bonne journée !

Univers Auteurs Écriture

Commentaires

  • Maritza

    1 Maritza Le 2020-12-26

    Ooooooh merciiiii beaucoup ♥....♥
    Ça me fait plaisir de t'avoir rencontré, de t'avoir aidé et surtout ce qui me donne le plus de joie c'est de te voir évoluer :D :D !
    C'est vrai, entre les descriptions (mwa je les appelle les classiques ou portrait robot) au reste, en passant par d'autres éléments que tu changeras au fil du temps qui te correspondront mieux ouaaaaaaa je suis fière de te suivre et de te compter parmi mes ami'e's ♥
    Coralie Fouriau

    Coralie Fouriau Le 2020-12-26

    C'est réciproque Maritza. :) Merci d'être passée, je te souhaite que du bon.

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