Une nuit, j'ai rêvé du jour de ma communion. J'étais pourtant adulte et il y avait beaucoup de monde à l'Abbaye Saint Pierre Saint Paul (endroit où l'on faisait notre retraite). Je reconnaissais quelques visages, sachant que ces personnes avaient fait leur communion en même temps que moi.
Je vois des petites filles en robes blanches, on aurait dit des princesses toutes jolies. Sentant que l'événement me concernait également, j'ai pensé "Et moi, ma robe ? Elle est où ?" Encore vêtue d'une tenue civile, je ne pouvais pas me présenter au prêtre dans cet état. Alors je suis partie à la recherche de ma mère. Je lui demande si elle sait où est ma robe de communion. Elle me désigne une salle ouverte où m'attendais ma tenue. Sauf qu'à l'inverse de ce que j'aurai imaginé, c'était une belle robe blanche, faite de voilage avec deux ornements argentés au style grec situés aux épaules, une ceinture cristalline à la taille.
Son symbolisme m'était complètement passé au-dessus de la tête. Je suis partie me changer rapidement pour éviter de faire patienter l'assistance. Lorsque je suis sortie de la pièce, j'ai vu le visage ravi de ma mère. J'ai ensuite suivi un homme d'âge mur – sûrement le prêtre – qui me conduisait dans la cour décorée de l'abbaye. Je me souviens avoir dit que la décoration, créée par des enfants, était magnifique. Des petites boules ornées de paillettes – comme je l'avais fait une fois pour Noël – suspendaient aux fenêtres.
Pour une raison que j'ignore, je savais que ce jour était spécial pour moi, plus encore qu'une simple communion. Et je me suis enfin aperçue que j'étais la mariée.
Je ne sais pas du tout si je me marierai un jour et j'ignore la signification de ce rêve – peut-être qu'un jour je le comprendrai. On y sentait pourtant la joie. Les petites filles en robes de princesses, des demoiselles d'honneur ? Si c'est le cas, pourquoi les autres communiants étaient-ils présents ? La plupart des gens que j'ai connus autrefois, je ne les vois plus. Et je ne sais même pas à qui j'allais me marier dans ce rêve.
