{Avis} Vivre se conjugue au présent d'Alejandro G. Roemmers

DRAMATIQUE

Fernando a enfin la chance de faire décoller sa carrière : le jeune journaliste a obtenu une interview exclusive du mystérieux homme d'affaire Ron Davies, le milliardaire qui vit reclus dans son immense propriété de Patagonie.

Mais, loin de l'image du businessman dur et sans scrupules que décrit la presse, le quinquagénaire se montre très amical et honnête. Au point qu'il charge Fernando d'une mission : retrouver Michael, son fils, qui a coupé les ponts depuis des années.

C'est finalment à l'autre bout du monde que Fernando découvre le jeune homme qui s'étourdit entre fêtes et séances de surf. De sorties en bateau en discussions nocturnes, ils deviennent inséparables et Michael partage avec son nouvel ami de véritables leçons de vie. Mais une vérité va s'imposer douloureusement : il faut savourer l'instant. Car vivre se conjugue toujours au présent...

City Editions

Né à Buenos Aires en 1958, Alejandro G. Roemmers est un poète réputé. Auteur de best-sellers, ses livres sont enseignés en Argentine.

A. La couverture

Bleue avec reliefs et des costumes discrets qui font penser soit à une époque plus ancienne, soit à un festival. Le bleu correspond, à mon avis, à l'ocean. Une rose des vents pour le voyage. Quant à l'horloge, je suppose qu'elle correspond au moment présent.

B. La forme

La mise en page est correcte. En revanche, on écrit "cela" et non "ça" dans la narration. Sinon, je n'ai pas relevé énormément d'erreur.

C. Le fond

J'ai détecté une erreur que je ne peux laisser passer. Le corps humain est composé de 60% d'eau et non de 90%. À part ce détail, rien ne m'a vraiment choquée. C'est un livre qui parle de voyage pour résoudre une enquête non-officielle.

Points positifs :

1. Une enquête pouvant être intéressante.
2. Les descriptions permettent de s'imaginer le voyage facilement.
3. Le texte est relativement simple.

Points négatifs :

1. Les personnages s'émoustillent trop vite à mon goût.
2. Les évènements majeurs sont trop prévisibles.
3. Le lien entre le titre et l'histoire n'est pas vraiment évident. Une phrase prononcée par une seule personne aurait suffit.

Je n'ai pas vraiment été emballée par ce roman. En lisant le résume, je m'attendais à me prendre une claque en lisant les "véritables leçons de vie". Au lieu de cela, je n'ai lu que des choses prévisibles et je n'ai rien appris.

Le cliché des hommes au corps musclés revient trop souvent. Une fois d'accord, trois fois c'est trop pour moi. De plus, cela ne me fait pas rêver. Ce genre de personnages ne font pas tout le décor d'un pays paradisiaque.

J'ai trouvé que les personnages s'émoustillent beaucoup trop vite. À peine avoir rencontré telle ou telle personne que Fernando est déjà amoureux. On n'est pas certain de son orientation sexuelle. Il est dit homosexuel et pourtant il tombe amoureux d'une jeune femme alors qu'il est en couple avec un homme. Étrange pour un personnage dit "fidèle". Cela fait trop de contradictions pour moi qui m'ont fait sortir de l'histoire, en plus des scènes trop prévisibles. Je n'ai eu aucun effet de surprise. Dommage, l'auteur de best-sellers ne m'aura pas convaincue.

Je conseille donc de lire d'autres chroniques sur ce livre, car mon ressenti n'est peut-être qu'un avis isolé.