Interview de Melissa Bradol, alias Moma

Moma

Son site web : Les mondes de Moma

Sa page Facebook : Les mondes de Moma

 

Je vous présente Mélissa Bradol alias Moma, une écrivaine française de 23 ans. Je la remercie d’avoir participé à mon interview.

 

Tout d’abord, parlons un peu du parcours professionnel.

 

As-tu fais des études littéraires ?

Pas du tout.

Peux-tu nous expliquer en quelques mots ton parcours professionnel ?

J’ai obtenu un Bac S spécialité physique-chimie puis, dégoûtée par les maths, j’ai intégré une fac de langues où j’ai étudié l’anglais et l’espagnol. J’ai donc une licence Langues Étrangères Appliquées Anglais/Espagnol parcours Industrie des Langues et Traduction Spécialisée.

Actuellement je travaille à temps partiel en tant que conseillère de vente pour une coutellerie (fabricant de couteaux) haut de gamme. Le reste du temps j’essaie principalement de trouver un second temps partiel.

 

Très bien, voyons maintenant tes débuts dans l’écriture.

 

Depuis quand écris-tu ?

Presque depuis toujours. J’écrivais déjà à l’école primaire.

Quelle est ton expérience dans l’écriture ?

Au début j’écrivais des poèmes. Je me rappelle d’un poème que j’avais fait sur l’école en l’an 3000. J’en ai réalisé plusieurs au collège et au lycée aussi. Peut-être qu’un jour je les publierai aussi. Finalement c’est quand je suis entrée en fac que je me suis sérieusement remise à l’écriture.

Quand as-tu décidé d’écrire ton premier roman ?

Alors en ce qui concerne mon premier roman, c’est assez drôle. J’ai écrit l’équivalent d deux chapitres (qui étaient vraiment très courts à l’époque) lorsque j’étais en primaire. C’étaient durant les vacances de Noël, je m’ennuyais à mourir et il fallait absolument que je trouve un truc à faire. Je ne sais plus trop comment j’en suis arrivée à l’idée d’écrire, j’aurais pu faire n’importe quoi d’autre. Un jour ma meilleure amie de l’époque est tombée sur ce que j’avais écrit et s’est mise à lire. Ensuite elle m’a dit qu’elle avait aimé et qu’elle attendait la suite. Sauf que je n’avais pas prévu de suite. J’ai principalement continué pour elle. J’ai dû faire cinq chapitres puis j’ai un peu laissé tomber. J’ai retrouvé les pages plusieurs années plus tard dans un carton de déménagement que je n’avais toujours pas ouvert. J’ai relu ce que j’avais écrit et je me suis dit que c’était vraiment nul, il me fallait absolument retravailler tout ça. Et puis les idées pour écrire la suite sont arrivées naturellement.

Quel(s) genre(s) de romans écris-tu ?

J’ai trois projets de roman. Les deux premiers sont du fantastique. Le dernier serait plutôt du fantasy, mais je n’en suis pas très sûre car je viens juste de le commencer et il est possible qu’il y ait de gros changements.

Pourquoi ces styles en particulier ?

Avant je n’aimais pas la lecture, c’est le fantastique qui m’a appris à aimer les livres. J’ai également toujours été attirée par les films fantastiques. Je pense que c’est tout cela qui m’a conditionné à écrire du fantastique. J’ai souvent plein d’idées en tête et il y a toujours un élément surnaturel. Je veux pouvoir faire quelque chose qui tient du rêve. Avec toutes les mauvaises choses qui arrivent dans notre monde, ça fait du bien de s’évader dans un autre univers et de vivre des aventures qui seraient impensables dans la vie réelle.

 

Parlons à présent de la publication à la promotion. D’abord la publication :

 

Quel est le dernier titre que tu as publié ?

J’ai créé ma page Facebook il y a un peu plus d’un mois et j’essaie de mettre en ligne un chapitre par semaine donc pour l’instant seuls les huit premiers chapitres de mon premier roman sont disponibles. Le titre n’est pas encore définitif.

Cela a été difficile d’être publiée ?

Dans mon cas, ce n’était pas compliqué vu que je mets mes textes en ligne sur Facebook. Je n’ai donc pas d’obstacles, je publie ce que je veux quand je veux. C’est l’avantage des réseaux sociaux.

Si c’est le cas, pensais-tu que ce serait si compliqué ?

Je sais que c’est compliqué d’être publié, j’ai lu quelques articles qui traitaient le sujet. Après je ne peux pas partager mon expérience sur ce point.

As-tu bénéficié d’un soutien (moral et/ou financier) ?

Au niveau de la famille ?

Mes amis m’ont aidé. Ils sont mes premiers lecteurs mais aussi mes critiques littéraires. Ils me donnent leurs impressions, me corrigent les fautes, me font remarquer les points qui ne sont pas clairs ou les choses qui manquent. Une de mes amies (mon Mushu) me donne même des idées de scènes sans le vouloir. Pour ceux qui liront le livre jusqu’au bout, il faut savoir qu’elle s’appelle Louise Lombard.

 

D’accord, maintenant la promotion.

 

Comment as-tu procédé pour te faire connaître ?

J’ai un peu de mal à me faire connaître pour le moment. C’est pas évident de faire savoir qu’on a créé une page et je ne parle pas forcément de mon roman à tous mes amis. J’essaie de commenter des pages que j’aime en tant que MOMA sur Facebook. J’envoie aussi des messages à des inconnus qui apprécient les mêmes lectures que moi sur un site dédié à la lecture. Certains répondent, d’autres non.

Quels moyens de communication as-tu utilisé ? Principalement Facebook mais aussi le site Booknode (dédié à la lecture) que je recommande d’ailleurs vivement. C’est génial ce truc, il me sert à créer une bibliothèque virtuelle de tout ce que j’ai pu lire et me faire des suggestions en fonction de mes livres. Il y a plein de fonctionnalités et j’ai trouvé tellement de perles grâce à cet outil. Je peux communiquer avec les autres membres et on est beaucoup sur ce site à envoyer des messages pour se faire connaître un peu.

La version e-book d’une œuvre littéraire affiche un prix réduit par rapport à une version papier. Es-tu pour le-book ?

Je n’achète plus aucun livre depuis Noël 2014 car on m’a offert une liseuse que je ne lâche plus du tout. J’ai dévoré tellement d’e-book en moins de trois ans (je dois approcher des 200).

Pourquoi ?

Je me fiche de la texture ou de l’odeur du papier, pour moi ce qui compte c’est l’histoire et rien d’autre. À partir de là, pourquoi acheter un pavé de 500 pages qui va prendre de la place dans ma chambre ou dans mon sac et que je ne pourrai pas lire dans le noir ? Ma liseuse est petite mais je peux y mettre des centaines d’e-books, je peux modifier la taille du texte, rechercher un mot inconnu dans le dictionnaire intégré, surligner les passages que j’aime et les retrouver facilement, connaître mes statistiques de lecture… Bref, la liste des avantages est longue et je ne saurais trouver le moindre inconvénient.

 

Voyons maintenant ton opinion sur l’écriture.

 

Que représente l’écriture pour toi ?

C’est à la fois un passe-temps et aussi une façon de ma libérer l’esprit de toutes les idées qui me viennent et ne veulent pas partir tant que je ne les note pas.

Penses-tu qu’écrivain et un réel métier ou plus une passion ?

Pour moi cela peut être les deux. Le métier d’écrivain est difficile (du moins c’est ce que j’ai cru comprendre) alors il faut avoir la passion pour se lancer là-dedans. Et lorsqu’on est passionné il est normal de vouloir faire de sa passion son métier. Pour moi les deux vont ensemble. Même si je ne cherche pas particulièrement à en faire mon métier, une part de moi ne serait pas dérangée par cette idée.

Penses-tu écrire toute ta vie ?

Étant donné que j’ai toujours aimé manier les mots, que ce soit dans mes poèmes ou mes romans, je pense en effet que j’aurai des choses à écrire tout au long de ma vie. Tellement d’idées me viennent, surtout quand j’essaie de dormir, je pense que j’aurai des projets qui pourront être développés. Par exemple, j’ai récemment suggéré à un ami d’écrire avec moi des petites histoires un peu débiles mais très drôles en nous inspirant des bêtises que nous racontons ensemble tous les jours. L’idée lui a plu alors peut-être qu’un jour nous le ferons vraiment.

Voudrais-tu vivre de cette passion dévorante ?

Pour l’instant non. J’essaie de prendre mon indépendance et d’apprendre à vivre par moi-même. Pour cela j’ai besoin d’avoir une situation stable, un salaire fixe, des contrats de travail. Devenir auteure aujourd’hui m’apporterait des difficultés. Cependant je reste ouverte à l’idée et pourquoi pas devenir la prochaine J.K. Rowling (non je plaisante).

Certaines personnes décrivent leur expérience, donne des ressources, des astuces sur leur site ou d’autres plateformes Internet. Que penses-tu de ces personnes ?

C’est une bonne idée. C’est gentil de leur part d’essayer d’expliquer les choses, de rassurer les personnes. Cela nous permet d’apprendre beaucoup.

Es-tu pour le partage des connaissances, des ressources et astuces ?

Complètement. C’est bénéfique pour tout le monde. On apprend, on échange des astuces, on débat sur des sujets lorsqu’on n’est pas d’accord. C’est intéressant de voir ce que les autres font, comment ils le font. On peut s’améliorer ou aider les autres à s’améliorer. Pour une fois c’est une bonne chose d’aller voir ailleurs.

 

Un mot pour la fin ? Un message à transmettre ?

J’adore les critiques constructives, cela m’aide beaucoup à faire encore mieux alors il ne faut pas hésiter à m’en faire, je ne mords pas promis. Une dernière phrase qui me correspond bien ? La connerie est la décontraction de l’intelligence.

 

La discussion a été très intéressante. Je te remercie beaucoup pour ta participation Moma. J’ai été ravie de t’interviewer. Je te souhaite bien du courage pour tes projets !

Date de dernière mise à jour : 2017-09-09

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