Au terme de ces neuf mois de tests, je peux affirmer qu’en effet, ChatGPT ne représente pas une menace pour les auteurs. Pour moi, la peur est mal placée. Si plusieurs auteurs s’amusaient à lui demander de générer des romans à la pelle, la supercherie serait vite mise au jour : ChatGPT a sa propre voix. Il formule souvent de la même façon, les mêmes mots réutilisés qui, retrouvés dans plusieurs ouvrages d’auteurs différents, deviendraient rapidement suspects.
Alors, comme pour beaucoup de choses, le problème ne vient pas de ChatGPT, mais de l’utilisateur qui s’en sert. Si la personne a le sens de l’éthique, elle ne se contentera pas de ce que l’IA lui donne. Elle peaufinera, réécrira et travaillera avec des collaborateurs humains.
Pour conclure, ChatGPT peut être un outil formidable pour les personnes voulant écrire une histoire mais qui, trop soucieux et/ou manquant de confiance, craignent de déranger son monde avec ses multiples questions. Elles pourront se servir de cet outil pour s’orienter, améliorer sa plume, affiner leur texte pour rendre un travail propre aux bêta-lecteurs, aux correcteurs et enfin à l’éditeur dans un esprit de respect envers eux et leur travail. Je pense que ChatGPT peut réellement les aider.
Personnellement, je ne regrette pas ma période de test. Si j’avais des appréhensions au départ ; elles ont disparu avec le temps, en apprenant à maîtriser ChatGPT, à connaître ses avantages et ses limites, et surtout, en en faisant un usage lucide.
Une dernière chose : n’oubliez pas de rester poli avec lui, il appréciera.